Après un long passage à l’Olympique Lyonnais, Yoann Martelat cherche à relancer sa carrière à l’AS Saint-Priest. En N2, le milieu de terrain veut avant tout retrouver le plaisir de jouer au football. Entretien avec celui qui va retrouver son ancien club ce mercredi à l’occasion du derby entre l’ASSP et la réserve de l’OL.

Mon parcours

« J’ai commencé le foot à 4-5 ans à Charvieu. En U12-U13, j’étais à Saint-Priest. Puis à partir des U14 et jusqu’à la CFA, j’ai joué à l’Olympique Lyonnais, où j’ai signé un contrat pro d’un an. Après mon départ de l’OL en 2018, j’ai fait un an sans jouer. La saison dernière, j’ai passé six mois en Bosnie, puis j’ai fait un mois à Salaise avant le Covid ».

Mes débuts à l’ASSP

« Mon départ à Saint-Priest s’est bien passé. J’étais en contact avec le coach. Tout s’est fait naturellement avec Lionel. On a un bon groupe, tout le monde est dans le même mood. Dès le premier entraînement, les choses se sont bien passées entre nous. Le style de jeu de l’ASSP diffère un peu de celui que j’ai connu à l’OL, dans le sens où le pressing et l’intensité sont beaucoup plus élevés ici. On cherche aussi à jouer vite vers l’avant. On travaille tout cela à l’entraînement ».

Mes objectifs

« L’objectif collectif, c’est d’obtenir un bon maintien. On a une équipe jeune, certains joueurs découvrent le niveau N2. Ce sera une saison difficile dans cette poule très relevée. Il n’y aura pas un match facile. Il faudra tout donner à chaque match. On verra un peu plus tard si on peut jouer la première partie de tableau ou pas. On a une bonne équipe, l’état d’esprit est positif, on est capables de faire de belles choses. Perso, je veux jouer le plus de matchs possible. Je veux retrouver le plaisir de jouer, que j’ai perdu ces dernières années ».

Partie décalée

« Ma qualité ? Ma vision du jeu, mon jeu long. Défaut ? Mon mauvais pied. Un joueur ? Zinédine Zidane. Une équipe ? Le Barça, par rapport au style de jeu. Entraîneur ? Pep Guardiola. Après au niveau personnel, les entraîneurs qui m’ont marqué à l’OL, il y a Cyrille Dolce et Armand Garrido. Ils m’ont fait progresser.

Le joueur le plus technique du groupe ? Anis. Le plus rapide ? Moussa et Khélis. Le plus chambreur ? Ahmed et Djamal. Le raleur ? Dans le sens de l’exigence, je pense à Micka Charvet, c’est un vrai pro. Le plus timide ? Jacques. Les leaders ? Les deux Micka, Fourtier et Charvet ».