Arrivé sur la pointe des pieds à l’AS Saint-Priest, après des passages dans des clubs pros à Evian ou à Monaco, Jonathan Martinez espère croquer ce renouveau en N2 à pleines dents dans le couloir gauche de la défense sang et or.

Présentation

« J’ai joué à Lyon jusqu’en U14. Ensuite, j’étais à Caluire, puis j’ai passé mes deux années U17 et la première année U19 à Evian Thonon Gaillard, où j’ai été finaliste des play-off, avec une défaite contre Tours aux penalties. Puis j’ai signé stagiaire pro à l’AS Monaco, où j’ai passé deux ans : une année en U19 et une année en CFA, durant laquelle j’ai pu jouer la Youth League. J’ai d’ailleurs été le premier buteur de l’histoire de l’ASM dans cette Coupe d’Europe des jeunes. Ensuite, je suis parti six mois à Limonest avant de signer à Béziers en National, où ça s’est très mal passé. J’ai cassé mon contrat au bout de quatre mois, et j’ai arrêté le foot pendant huit mois, avant de resigner à Saint-Priest ».

Le choix de l’ASSP

« Je n’ai pas vraiment choisi. J’avais arrêté le foot, on m’a appelé pour m’entraîner avec la R3. Du coup, j’ai dit pourquoi pas, pour prendre un peu de plaisir à retoucher le ballon. Et pendant ma semaine d’entraînement, le coach Lionel Bah m’a remarqué, et voilà comment j’ai signé à Saint-Priest en N2 ».

Objectifs

« Personnellement, j’ai surtout envie de reprendre du plaisir à jouer au foot. Et collectivement, on veut faire la meilleure saison possible, avec pourquoi pas une montée en N1 ».

Débuts à Saint-Priest

« Je me sens très bien, il y a un bon esprit de groupe. Je m’entends bien avec tout le monde. Mon adaptation s’est bien passée. Et contre l’OM le week-end dernier (3-1), j’étais très heureux de faire mes débuts après un an sans jouer un match officiel ».

Partie décalée

« Une qualité ? Ma technique. Un défaut ? Mon caractère. Une équipe ? Le Real Madrid. Un entraîneur ? Pep Guardiola. Un joueur ? Marcelo et Cristiano Ronaldo. Une passion en dehors du foot ? Le tennis ».

Partie sur le groupe

« Le joueur le plus chambreur ? Guettaf et Abarouai. Le plus timide ? Moi, je pense. Le plus technique ? Mehdi Boussaid ».